7 travailleurs humanitaires tués à Gaza, dont un Québécois
Un événement tragique fait beaucoup parler depuis deux jours. Sept personnes qui travaillaient dans la bande de Gaza pour venir en aide aux victimes de la guerre ont été tuées lundi. Parmi elles se trouvait un Québécois. L’armée d’Israël dit avoir bombardé leurs véhicules par erreur. Mais la colère gronde un peu partout dans le monde. On te raconte ce qui s’est passé.
Les septs victimes de l’attaque travaillaient pour World Central Kitchen, un organisme qui fournit de la nourriture à la population de la bande de Gaza. C’est la guerre sur ce territoire depuis le 7 octobre 2023. La nourriture, l’eau et les médicaments manquent.
Les travailleurs venaient de livrer une centaine de tonnes de nourriture à un entrepôt quand leurs camions ont été bombardés. Parmi les victimes se trouve un Québécois, Jacob Flickinger. Originaire de la région de la Beauce, il avait 33 ans et était père d’un petit garçon de 1 an. Il était habitué aux zones dangereuses, puisqu’il a déjà été militaire. En entrevue avec le journal Le Soleil, un de ses amis a dit que Jacob était «un gars qui voulait tout le temps aider. Il était toujours partant pour donner un coup de main».
C’est une erreur, dit Israël
Rapidement, Israël a expliqué que ce bombardement était une grave erreur. L’armée se serait trompée en visant les camions.
Le premier ministre d’Israël, Benjamin Nétanyahou, a reconnu que c’était une «frappe tragique». Mais il a ajouté «Cela arrive dans une guerre».
Une attaque et une remarque qui ne passent pas
Jeudi, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a déclaré: «Je ne suis pas d’accord avec le premier ministre Nétanyahou quand il dit : “Ah, c’est des choses qui arrivent dans la guerre”… mais non! Ça ne devrait pas arriver.»
Justin Trudeau n’est pas le seul à être choqué. L’Australie, la Pologne, le Royaume-Uni ont tous fait part de leur colère. Même aux États-Unis, qui sont des alliés d’Israël, cette attaque ne passe pas. Le président américain Joe Biden a déclaré qu’Israël ne protège pas assez les civils.
L’ONU a dit que cette frappe allait à l'encontre du droit humanitaire international. Normalement, lors d’une guerre, il y a un ensemble de règles à respecter. Une d'elles dit qu’on doit protéger les personnes qui ne participent pas au combat, comme les travailleurs humanitaires.
Et toi, que ressens-tu en lisant cette nouvelle? De la peine, de la colère, de l’indignation? Ça aide de mettre des mots sur nos sentiments. L’équipe des As est là pour toi!