Tu as sûrement entendu parler du décès de la Reine Élisabeth 2. Cette femme a régné pendant 70 ans. C’est le plus long règne que le royaume d’Angleterre ait connu. Aujourd’hui, je voulais te parler d’autres femmes qui ont été à la tête de grands pays et qui ont su marquer leur temps, un peu comme la reine Élisabeth.

Dans notre belle province

Pour commencer, parlons du Québec. Même si ce n’est pas un pays, le Québec a eu aussi une femme respectable comme cheffe. Il s’agit de Pauline Marois. Elle a obtenu le poste de première ministre du Québec en 2012 et l’a conservé jusqu’en 2014. C’était la première femme à accéder à cette fonction. Et c’est aussi la première femme qui a été désignée cheffe d’un parti politique au Québec! Elle a été à la tête du parti québécois de 2007 jusqu’à sa défaite aux élections de 2014. Même si son mandat en tant que première ministre a été court (18 mois), on retient d’elle une femme forte qui s’est battue pour faire entendre sa voix et surtout pour faire bouger les choses. Elle s’est démarquée tout au long de sa carrière politique par ses actions au sein de plusieurs ministères. Par exemple, c’est à elle que l’on doit la mise en place des CPE, des garderies qui ne coutent pas cher et qui permettent aux parents (surtout aux mères) d’aller travailler la journée.

Ailleurs dans le monde

Droupadi Murmu (que tu peux voir sur la photo) a été élue présidente de l’Inde en juillet dernier. C’est la deuxième femme qui arrive à se hisser à ce poste. C’est cependant la première qui est d’origine tribale, c’est-à-dire qui vient d’une minorité. Elle était d’abord professeure avant de se lancer en politique. Elle se fait connaitre par son engagement pour la défense des minorités tribales.

En novembre 2005, Ellen Johnson Sirleaf a été élue présidente du Libéria. C’était la première femme cheffe d’un état africain! Elle occupera ce poste jusqu’en 2018.

Toutes ces femmes ont servi de modèles et de motivation pour leurs semblables partout dans le monde. Le Québec enregistre cette année beaucoup plus de femmes candidates aux élections provinciales. Les partis comme Québec Solidaire (QS) et la Coalition Avenir Québec (CAQ) par exemple ont plus de candidates que de candidats qui se présentent aux élections cette année. « D’après moi, c’est assez unique dans l’histoire du Québec d’avoir un parti politique…qui présente plus de femmes que d’hommes », a annoncé Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire, à nos confrères de La Presse.