Pères Noël et cambriolage: l’étonnante nouvelle qui fait réfléchir
Lundi, une épicerie de Montréal a été cambriolée par une quarantaine de personnes masquées. Et ça a fait sourire beaucoup de gens. Quoi? Comment peut-on se réjouir d’un vol? Regardons ça ensemble. Tu vas voir, ce n’est pas si simple!
Si tu lis les POUR ou CONTRE chaque semaine, tu sais que tout n’est pas noir ou blanc dans la vie. Parfois, c’est difficile d’être complètement pour ou contre quelque chose. La nouvelle qui suit en est un bon exemple. Je vais te poser trois fois la même question. Voyons si ton opinion est la même du début à la fin!
Les faits
Le 15 décembre vers 21h40, «un vol à l’étalage impliquant plusieurs individus masqués serait survenu dans un commerce à grande surface», a indiqué la porte-parole du Service de police de Montréal. Une quarantaine de personnes, non armées, sont entrées dans une épicerie et ont volé l’équivalent de 3000$ de nourriture. Il n’y a pas eu de blessés.
Les faits… avec quelques détails de plus
Trois des voleurs étaient déguisés en père Noël. Le reste de la bande était habillé en lutins. Les cambrioleurs ont ensuite déposé la nourriture volée au pied d’un sapin de Noël dans un quartier défavorisé de Montréal. À côté, ils ont déposé une pancarte, où il était écrit «Noël c’est cher! Bouffe gratuite». Les passants pouvaient donc se servir.
Un des pères Noël cambrioleurs. Et la nourriture déposée au pied d'un sapin.
Toute l’histoire
Les pères Noël et les lutins font partie d’un groupe qui s’appelle les Robins des ruelles. La nourriture volée est destinée à des familles dans le besoin. Comme le faisait Robin des bois, les Robins des ruelles disent voler les «riches» pour donner aux plus pauvres. C’est aussi une façon pour eux de dénoncer le prix des aliments, qui augmente sans cesse. De plus en plus de personnes ont du mal à se nourrir au Québec.
La chaîne d’épiceries Métro, qui a été victime du vol, a déposé une plainte. Sa porte-parole a déclaré que: «le vol, quelle qu’en soit la raison, est inacceptable et constitue un acte criminel».
Une histoire qui fait réfléchir
Pas facile, hein? D’un côté, un commerce qui se fait injustement voler BEAUCOUP de nourriture. De l’autre, des pères Noël et des lutins qui volent des aliments pour les redonner aux plus pauvres. Et tout ça arrive alors que l’épicerie coûte de plus en plus cher et que de nombreuses familles ont du mal à bien se nourrir. De quoi troubler notre boussole de ce qu’on considère bien ou mal!
Allez! Dis-nous ce que tu penses de cette histoire digne d’un film!
