
Un pont… juste pour les vaches!
En Beauce, au Québec, des fermiers se sont retrouvés avec un drôle de problème: une nouvelle piste cyclable passera au milieu du champ où mangent leurs vaches. Pas idéal! Pourquoi? Cacas de vaches, risques de collision ou d’attaque de taureau… ça peut ruiner une jolie balade en vélo, en plus de nuire aux bêtes! Alors, avec leur municipalité, les fermiers ont trouvé une solution aussi pratique que rigolote: construire un petit pont réservé à ces animaux. Et j’ai nommé: le boviduc!
Dehors, les vaches!
À la Ferme Laverdière et Fils, en Beauce, le troupeau de bovins (vaches et taureaux) va dehors deux fois par jour. Mais pour se rendre de leur grange au pâturage, les animaux doivent traverser un ancien chemin de fer où passaient, autrefois, des trains. Cette voie ferrée est maintenant en train d’être transformée en piste cyclable. Voici le passage en question:

Traverser ce chemin, ça peut prendre 45 minutes au troupeau! C’est très long. Imagine te balader en vélo et devoir attendre que tous ces animaux aillent brouter. Sur leur passage, les bovins peuvent aussi laisser de gros cacas, qui sont glissants, puants et très salissants. Sans compter que la piste cyclable crée un risque d’accident avec les animaux... ou d’attaque de taureau!
Il fallait donc trouver une solution créative pour que le troupeau traverse en paix… et pour que les cyclistes roulent paisiblement! Cette solution, ça s’appelle un…
B-O-V-I-D-U-C!
L’équipe des As vient d’apprendre un nouveau mot très amusant: boviduc! Décortiquons-le pour comprendre son sens.
«Bovi», ça vient du mot «bovin», qui regroupe les animaux comme les vaches et les buffles. Et «duc», c’est du latin! Ça veut dire «conduit». Un boviduc, c’est donc un passage réservé aux bovins.
Traverses en folie!
Le savais-tu? Il existe tout plein de passages pour animaux créés par des humains pour les protéger. Ils sont efficaces… et inusités! En voici quelques-uns:
Et toi, que penses-tu de cette idée? Et aimes-tu, comme nous, le mot boviduc? 🐮
La Terre de chez nous, La Presse