POUR OU CONTRE l’abattage des cerfs en ville?
Récemment, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé qu’elle allait faire appel à des chasseurs pour tuer 140 cerfs dans deux parcs de la ville cet automne. Pourquoi ? Parce que leur nombre a beaucoup augmenté dans les dernières années et que cela risque de devenir un problème pour la nature et pour les habitants des alentours. Mais plusieurs associations et citoyens ne veulent pas que des cerfs soient tués. Est-ce vraiment nécessaire d’éliminer ces animaux? Je t’explique aujourd’hui les arguments du côté Pour et ceux du côté Contre!
Les arguments Contre ❌
Tuer ces animaux serait cruel
Les opposants à l’abattage des cerfs sont conscients qu’il y a trop de cerfs dans ces deux petits parcs. Mais ils souhaitent trouver une solution qui permet de garder les cerfs en vie. Bien que les chasseurs abattent des cerfs chaque année en forêt, les cerfs de Montréal n’ont plus peur des humains et ne se méfient plus. Les attirer avec un appât pour finalement les tuer serait cruel.
D’autres options: les déplacer ou les stériliser
Pour le cabinet d’avocat Goldwater-Dubé, qui a défendu la cause des cerfs de Longueuil, il vaudrait mieux endormir les animaux et les transporter. Ils pourraient ensuite être libérés dans une zone où ils ne poseront pas de risque. De son côté, la SPCA de Montréal propose de stériliser les cerfs, pour éviter qu’ils se reproduisent.
Des animaux très appréciés par la population
Les habitants des alentours des parcs ont pris l’habitude d’apercevoir des cerfs lors de leur promenade. La responsable des grands parcs de la Ville de Montréal, Laurence Lavigne Lalonde, a déjà déclaré que «ce n’était pas une décision prise à la légère que d’abattre des animaux aussi aimés par la population».
Les arguments Pour ✅
Le nombre de cerfs menace les écosystèmes
Entre 2021 et 2024, la population de cerfs dans les parcs de l’Est de l’île de Montréal a augmenté de plus de 200%. Comme les cerfs n’ont pas de prédateurs sur l’île, ils se reproduisent rapidement. Cela crée un déséquilibre dans l’écosystème, car les nombreux cerfs broutent beaucoup, ce qui nuit à la diversité des plantes.
Un risque aussi pour les résidents
Ces cerfs habitent en ville, entourés d’humains, et non en pleine nature! Cela cause des problèmes. Dans les deux dernières années, 86 accidents de voiture impliquant des cerfs ont eu lieu à Montréal. En plus du risque sur la route, les cerfs transportent des maladies qui peuvent être dangereuses pour les humains.
Capturer les animaux puis les relâcher serait trop stressant
Selon les chercheurs de l’Université Laval qui ont proposé d’abattre les animaux, endormir les cerfs puis les transporter dans des refuges serait trop risqué. Le transport pourrait être extrêmement stressant et traumatisant pour les cerfs.
Et toi, compte tenu de toute la situation, es-tu pour ou contre l’abattage de ces cerfs en ville? Peux-tu penser à d’autres solutions?