Ukraine, Israël… pourquoi tant de guerres?
Tu en as peut-être entendu parler ces derniers jours: une guerre a éclaté en Israël entre les Israéliens et les Palestiniens. Les As de l'info t'en parlaient dans cet article. Et depuis presque 2 ans, comme tu le sais, c’est la Russie qui est en guerre avec l’Ukraine. Peut-être que ça t’amène à te demander pourquoi des guerres continuent de se produire. Peut-être même que ça t’inquiète parfois.
Si tu te poses des questions sur ce qui se passe sur le terrain en Israël, tu peux consulter cette entrevue que Les as de l'info ont menée avec une journaliste là-bas!
Dis-toi d’abord que te poser des questions est une très bonne chose. Cela signifie que ton cerveau et ta curiosité sont en bonne santé! Dis-toi aussi que ça fait très longtemps que cette question existe et que ce n’est pas une question simple. Mais c’est important d’y réfléchir encore et encore. Car mieux réfléchir, souvent, ça permet de mieux agir.
En fait, l’histoire des guerres est aussi vieille que l’histoire des êtres humains. L’envie de dominer, l’envie d’être le plus fort ou d’avoir plus de pouvoir que son voisin ou encore la vengeance ont souvent été à la base de nombreuses guerres, petites ou grandes.
Une autre raison qui a souvent provoqué des guerres, c’est que les êtres humains ont pris la mauvaise habitude de ranger les autres dans des catégories: les bons/les mauvais, les barbares/les civilisés, les supérieurs/les inférieurs, chez nous/chez eux.
Diviser les gens entre «eux» et «nous» est souvent ce qui a servi à justifier des guerres. Parce que les «nous» se pensaient meilleurs que les «eux».
Naomi Klein est une journaliste canadienne qui a beaucoup réfléchi à cette question de la guerre et de la violence. Voici ce qu’elle propose pour pouvoir mieux vivre dans un monde où il y a autant de de conflits:
- Arrêter de croire que le poids des conflits repose seulement sur nos épaules. Et apprendre que c’est ensemble qu’on peut réussir à changer les choses, pas tout seuls.
- Accepter que les changements passent toujours par la coopération. Même si c’est parfois difficile et qu’on doit travailler avec des gens différents de nous et avec lesquels on n’est pas toujours d’accord.
- Apprendre à donner plus d’importance à ce qui nous relie aux autres, ce qu’on a en commun avec eux, plutôt que de ne voir que nos différences. Autrement dit, penser plus en «nous» et moins en «je».
- Tous les êtres humains ont des bons et des mauvais côtés en eux. Mais on peut apprendre à cultiver les bons plus que les mauvais. Et prendre soin les uns des autres au lieu de se méfier des autres.
Évidemment, tout cela semble plus facile à dire qu’à faire! Et quand les guerres se multiplient, ça peut être décourageant. Mais n’oublie pas que, même si c’est difficile, garder espoir sera toujours une meilleure boussole que de sombrer dans le désespoir!
Et toi, quels sont les choses ou les gens qui t'aident à garder espoir?