Quatre enfants retrouvés après 40 jours dans la jungle, un miracle!
L’impensable est finalement devenu réalité. Vendredi, quatre enfants qui avaient disparu après un écrasement d’avion en pleine jungle, en Colombie, ont été retrouvés sains et saufs. Après. 40. Jours. De. Recherches. Leur histoire est digne d’un roman, alors c’est de cette façon que nous allons te la raconter!
Chapitre 1: Catastrophe
1er mai. Une mère autochtone, ses quatre enfants ainsi qu’un proche de leur famille montent à bord d’un petit avion. Le groupe doit faire le voyage entre une zone de jungle appelée Araracuara et San José del Guaviare, une des principales villes de la région.
Au décollage, tout semble bien aller, mais après quelques minutes de vol, le pilote signale un problème de moteur. Puis, l’avion disparaît complètement des écrans radar.
Une telle chose n’est pas normale. Immédiatement, une opération est lancée pour localiser l’engin.
Après deux semaines de recherches, des militaires repèrent l’appareil. Il est à la verticale, le nez planté dans le sol au milieu des arbres. Malheureusement, les trois adultes qui faisaient partie du vol, soit le pilote, la mère des enfants et leur proche, sont retrouvés morts.
Toutefois, Lesly (13 ans), Soleiny (9 ans), Tien Noriel (5 ans) et Cristin (11 mois) demeurent introuvables. Un biberon et des fruits mangés sont cependant retrouvés à proximité de la carcasse de l’avion, laissant croire que les enfants auraient survécu à l’écrasement et seraient quelque part dans la forêt.
Chapitre 2: Recherches
Depuis la disparition de l’avion, le 1er mai, la nouvelle a eu le temps de faire le tour du pays. En apprenant que les enfants manquent toujours à l’appel, le président colombien, Gustavo Petro, promet de déployer tous les efforts nécessaires pour les retrouver.
Plus d’une centaine de soldats accompagnés de chiens traqueurs et des dizaines d’autochtones sont alors lancés à la recherche des enfants. Les autochtones connaissent bien la forêt amazonienne et guident les militaires à travers le labyrinthe de branches.
Trois hélicoptères survolent également la zone de recherche et diffusent un message enregistré par la grand-mère des enfants à l’aide d’un haut-parleur pour dire à ces derniers de rester là où ils sont et que les secours arrivent.
Chapitre 3: Confusion
30 mai. Un groupe de soldats repèrent l’empreinte d’un petit pied sur le sol, à plusieurs kilomètres du lieu de l’écrasement de l’avion. À 1,2 kilomètre au sud de l’empreinte, ils trouvent également un abri de fortune. Ils interprètent ces trouvailles comme un signe que les enfants doivent être vivants.
Le lendemain, le président Petro annonce sur Twitter que ça y est, les enfants ont été retrouvés. Pourtant, ce n’est pas encore le cas. Le jour d’après, il supprime son message, affirmant avoir été «mal informé».
Après cette fausse réjouissance, plusieurs jours passent sans qu’aucune avancée ne soit faite dans la recherche pour Lesly, Soleiny, Tien Noriel et Cristin.
La population colombienne commence alors à s’impatienter. Combien de temps cela prendra-t-il pour que le président remplisse sa promesse? Avec chaque seconde écoulée, les chances de retrouver les enfants vivants deviennent de plus en plus minces…
Chapitre 4: Miracle
9 juin. Contre toute attente, 40 jours après l’écrasement, des soldats tombent enfin sur les quatre enfants. Même s’ils sont très affaiblis, les médecins sont surpris de leur bon état de santé. Les enfants ne présentent pas de blessure grave, même la petite Cristin!
Il faut savoir que les enfants venaient d’un groupe autochtone de la région, les Uitoto. Les membres de ce groupe ont l’habitude de survivre en forêt. Ils apprennent d’ailleurs la chasse, la pêche et la cueillette quand ils sont tout jeunes. C’est donc l’expertise et le savoir-faire autochtone qui leur ont permis de survivre aussi longtemps! Deux des enfants ont même fêté leur anniversaire dans la jungle! Tien Noriel a eu cinq ans, alors que Cristin a eu un an.
Par précaution, les enfants sont transportés par hélicoptère à un hôpital de Bogotá, la capitale du pays. Ils y resteront deux à trois semaines le temps de reprendre des forces.
Chapitre 5: Soulagement
Le grand-père des enfants, Fidencio Valencia, a pu rendre visite aux enfants à l’hôpital. Il dit qu’ils sont épuisés et parlent peu, mais qu’ils sont «heureux» et «entre bonnes mains».
Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a évoqué «un jour magique» et de «joie».
«Nous avons réussi l’impossible», a de son côté triomphé le commandant en chef des forces armées colombiennes, le général Helder Fernan Giraldo.
Même si la mère est malheureusement décédée, c’est un immense soulagement pour toute la famille des enfants… et le monde entier qui a suivi cette incroyable histoire!
Et toi, que penses-tu de cette histoire? Crois-tu que tu serais capable de survivre avec tes frères et sœurs dans la jungle comme ces enfants l’ont fait?