COP15: jour 1
La COP15 s’est ouverte hier avec le discours d’Antonio Gutteres, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies.
Antonio a rappelé l’urgence de prendre des actions concrètes. « L’humanité est une arme de destruction massive contre la nature. Il faut oublier les rêveries de certains milliardaires : il n’y a pas de planète B. Il faut signer un pacte de paix avec la nature. Cette conférence est notre chance de mettre fin à cette destruction. »
Le secrétaire général a ensuite demandé aux personnes présentes de prendre trois actions concrètes. Premièrement, il a demandé au pays de mettre en place des plans d’action concrets pour minimiser l’impact de l’homme sur la nature.
Deuxièmement, il a demandé aux entreprises de devenir les amis de la nature et en limitant les pesticides, le plastique et les énergies fossiles (le charbon, le pétrole et le gaz).
Enfin, il a demandé aux pays les plus riches de venir aider les pays en développement à protéger leurs richesses environnementales.
Le Canada répond à l’appel
Après le discours d’Antonio Guterres, le premier ministre canadien a annoncé investir 350 millions de dollars afin d’aider à protéger la biodiversité partout dans le monde. Justin Trudeau a également rappelé l’objectif du Canada : protéger 30% de son territoire d’ici 2030. Le premier ministre québécois, François Legault, s’est également engagé à protéger 30% du territoire Québécois. Pour ce faire, le Québec va investir 650 millions de dollars. C’est le plus gros investissement en environnement de toute l’histoire du Québec!
Quelques perturbations
Si la première journée de la COP15 s’est déroulée plus tranquillement que prévu, quelques manifestants étaient présents. Une cinquantaine de manifestants habillés en noir ont crié des slogans anticapitalistes. Ils dénoncent « l’hypocrisie des gouvernements ». Selon eux les gouvernements font beaucoup de promesses, mais pas assez d’actions!
Le discours de Justin Trudeau a également été interrompu par un groupe de femmes autochtones. Elles étaient venues dénoncer la création de pipelines (des tuyaux qui servent à transporter du pétrole) sur leur territoire en Colombie-Britannique.
Au total, 17000 personnes sont inscrites à l’évènement et 900 journalistes ont les autorisations nécessaires pour couvrir l’évènement.