Le Québec ne protège pas assez ses espèces! 😥
Le gouvernement du Québec refuse depuis 13 ans de désigner de nouvelles espèces à protéger sur son territoire.
Sur la planète, la survie de plusieurs animaux sauvages est parfois menacée. Tu as peut-être déjà entendu parler par exemple du panda géant qui était considéré en voie de disparition. Grâce aux efforts du gouvernement, on en retrouve maintenant beaucoup plus qu’avant en Chine. Mais malheureusement, il y a aussi des animaux menacés au Canada et le gouvernement du Québec est en partie responsable de les protéger.
En leur donnant un statut spécial comme « vulnérable » ou « menacé », les espèces sont par la suite mieux protégées contre de possibles dangers causés par l’humain. Pourtant, le comité chargé de recommander quelles espèces devraient être considérées comme menacées ou vulnérables n’a pas été consulté par Québec une seule fois au cours des cinq dernières années.
En 2009, le gouvernement du Québec a protégé plusieurs espèces comme l’ours blanc et la tortue mouchetée, mais aucune autres depuis.
Le Québec n’est pas exemplaire
En décembre, Montréal va accueillir la COP15, une conférence des Nations Unies pour discuter de biodiversité. Pourtant, le Québec est loin d’impressionner par ses actions. Le comité qui choisit les espèces en danger ne s’est pas réuni depuis 2017. La dernière réunion aurait mené à plusieurs tensions et c’est pour cela qu’il n’y en a pas eu d’autres après. Certains biologistes estiment que Québec ne mesure pas toute l’ampleur de la crise de la biodiversité.
En ce moment au Québec, 20 espèces animales sont désignées comme menacées et 18 sont désignées comme vulnérables. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’autres espèces qui sont en mauvaise posture. Tant qu’elles n’ont pas de statut spécial, leur population ne cesse de diminuer.
Le gouvernement du Canada semble prendre la situation plus au sérieux. Par exemple, la population de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent a obtenu le statut d’espèce « menacée » au Québec en 2000. Son statut n’a pas changé depuis. Au fédéral cependant, l’espèce est considérée « en voie de disparition » depuis 2017.
D'après un texte d'Éric-Pierre Champagne