
Un combat pour sauver 300 autruches
En Colombie-Britannique, 300 autruches sont au cœur d’un grand débat. Pourquoi? Parce qu’elles risquent d’être abattues à cause d’une maladie: la grippe aviaire. Cette histoire a beaucoup fait parler, car plusieurs groupes ne s’entendaient pas sur ce qu’il fallait faire avec elles. Au point que la Cour suprême du Canada a dû intervenir! Je te résume ce qui se passe ici!
Une histoire de grippe
Tout a commencé en décembre 2024. Des inspecteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments ont découvert que deux autruches de la ferme Universal Ostrich, à Edgewood, en Colombie-Britannique, avaient la grippe aviaire. Ils ont aussi conclu que cette maladie avait déjà tué des dizaines d’autres autruches de la ferme.
Pour empêcher que la maladie ne se propage, l’ordre a été donné: il fallait abattre tout le troupeau, même les autruches en santé. Les propriétaires de la ferme, eux, n’étaient pas d’accord et ont décidé de se battre pour sauver leurs oiseaux.
Tout le monde s’en mêle
Très vite, la nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux et dans les médias. Des personnes sont même allées directement à la ferme pour protester! Certaines ont campé sur place pour empêcher l’abattage. Des groupes de défense des animaux, comme l’organisme Animal Justice, se sont joints au mouvement pour soutenir les propriétaires… et les autruches!

Des opposants à l’abattage des autruches ont même campé près de la ferme.
Ces opposants sont d’avis que les autruches sont des êtres vivants qui ont des droits, et que toutes les autruches ne devraient pas être abattues seulement parce que certaines sont malades.
L’histoire s’est même rendue jusqu’aux États-Unis! Au mois de mai, le secrétaire américain à la santé (l’équivalent du ministre de la Santé au Canada), Robert F. Kennedy, a écrit au président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour lui demander de ne pas abattre le troupeau.
Mais pourquoi ne peut-on pas abattre seulement les autruches malades?
Parce que certaines autruches peuvent porter le virus sans que ça paraisse. Mais si le virus reste dans le troupeau, il pourrait évoluer et devenir plus nocif. Cependant, les experts disent que le risque pour les humains est faible.
Et la suite?
Dans un dernier effort pour sauver leurs autruches, les éleveurs se sont adressés à la Cour suprême du Canada. Et le 24 septembre, celle-ci a mis l’abattage sur pause, le temps de réfléchir à la question. Cette nouvelle a rendu les propriétaires des oiseaux et les défenseurs des droits des animaux très heureux.
Pour l’instant, elles sont toujours vivantes, mais leur avenir reste incertain.
Et toi, que penses-tu qu’il faudrait faire? Abattre les autruches ou les laisser vivre malgré le risque du virus?
Seule certitude: il faut prendre une décision, et ne pas se mettre la tête dans le sable!! 😂