
Cinquième arrêt: le Québec et les Îles-de-la-Madeleine
Lysbertte Cerné est journaliste. Elle s’est lancée dans un grand voyage en solo à travers le Canada. Sur sa route, elle rencontre des jeunes de ton âge, et elle va visiter leurs lieux coups de cœur. Suis-la tous les dimanches dans sa quête!
Ma visite du Québec commence aux Îles-de-la-Madeleine. Pour m’y rendre, j’ai pris deux traversiers. Je me suis rendue à l’école aux Iris pour rencontrer Éloi De La Durantaye.

Éloi a 6 ans et est en 1re année. C’est avec beaucoup d’assurance qu’il m’a accordé une entrevue devant les 17 autres élèves de sa classe qui l’écoutaient avec attention. Il me parle des projets comme les plantes qu’ils font pousser. La professeure Marie-Andrée Bourgeois me dit que les élèves ont choisi d’avoir des poussins cette année.
Éloi dans sa classe de l’école aux Iris.
L’école aux Iris compte 90 élèves de la maternelle à la 6e année. Puisque l’école est très près de la plage, les élèves prennent leurs cahiers et vont travailler les deux pieds dans le sable quand il fait beau. Éloi aime particulièrement cela: «On va beaucoup dehors et on fait beaucoup d’activités très amusantes».
La plage près de l’école.
Aux Îles-de-la-Madeleine, il vente fort. On dit qu’il y a un vent à «écorner les bœufs». Connais-tu cette expression? Un habitant des Îles m’a dit que cette expression vient du fait que les cultivateurs coupaient les cornes de leurs vaches par grand vent pour éviter que les mouches viennent s’y installer et cause de l’infection.
Après les Îles, direction Chicoutimi!
De retour sur le continent, j’ai poursuivi mon périple en allant à Chicoutimi, un arrondissement de la ville de Saguenay. Je me suis rendue à l'école des Quatre-Vents, dans la classe d’Annie Tondreau, pour y rencontrer Chloé Sergerie. Elle a 12 ans et elle est en 6e avec 19 autres élèves.

Chloé Sergerie
À l'école des Quatre-Vents, il y a un projet vraiment spécial qui s’appelle Patapan. Il sert à faciliter le partage de culture entre les enfants autochtones et allochtones (les enfants qui ne sont pas autochtones). Il permet aussi aux élèves des Premières Nations vivant en ville de garder un lien fort avec leurs ancêtres. «Il y a également des cours de langues innue et atikamekw», me dit Annie Tondreau.
Puisque Chicoutimi est très connectée avec la nature, Chloé me suggère d’aller marcher au parc de la Rivière-du-Moulin.

Dernier arrêt québécois: Alma!
Je me suis ensuite rendue dans la ville d’Alma. Comme Chicoutimi, elle fait partie de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. J'y rencontre Lily Lavertu, Louis Desgagné et Édouard Blackburn. Ils ont tous 9 ans et sont en 4e année dans la classe de madame Karine Bouchard. J’ai suivi les 3 élèves dans les couloirs de l’école Notre-Dame. «Notre école, elle a beaucoup de bienveillance», me dit Louis. Les élèves sont super impliqués.

Mes trois guides à l’école Notre-Dame.
Tout le monde était d’accord: je devais aller visiter le Saint-Crème! Le Saint-Crème est une ancienne église qui a été transformée en hôtel. On y trouve aussi un restaurant et… une crèmerie! Lily me dit que «la plupart des élèves ont été baptisés là-bas», ce qui rend cet endroit unique pour elle.
Vincent Lavoie, le propriétaire du Saint-Crème, m’a fait visiter les lieux. J’ai par la suite goûté à plusieurs produits!
La semaine prochaine, Lysbertte nous fait visiter l’Ontario!