
Voici pourquoi la liberté de la presse est super importante
Ce samedi, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle sert à rappeler à tous l'importance du travail des journalistes, qui doivent pouvoir informer le public sans avoir peur d’être punis. Mais ce n’est pas respecté partout. Voyons à quoi ça ressemble sur la planète.
Pourquoi c’est important, une presse libre?
Parce qu’il faut savoir ce qui se passe autour de nous! L’information fiable nous permet de pouvoir participer aux débats de société et à s’assurer que les gouvernements soient tenus responsables de leurs actes.
La liberté de la presse dans le monde
Chaque année, l’organisation Reporters sans frontières évalue la santé de la liberté de la presse partout sur la planète. Sur cette carte, les pays les mieux cotés sont en vert. Plus la situation est critique, plus le pays est rouge foncé.

Le Canada est au 14e rang du classement! Si on est en jaune, c’est parce que les médias ne parlent pas assez des enjeux autochtones.
Des journalistes en danger
Dans certains pays, comme l’Arabie saoudite et l’Afghanistan, les gouvernements s’attaquent aux médias. C’est un moyen de contrôler les informations qui sont publiées à leur sujet. En 2025 seulement, 555 journalistes ont été emprisonnés et 15 tués, selon Reporters sans frontières.
C’est particulièrement dangereux à Gaza. Depuis le début de la guerre contre Israël en octobre 2023, plus de 170 journalistes gazaouis ont perdu la vie, pris dans les affrontements, ou volontairement visés par des attaques. Ça a aussi des conséquences sur nous: on a moins d’infos sur ce qui se passe là-bas.
Tensions aux États-Unis
Depuis des années, le président américain Donald Trump traite les journalistes d’«ennemis du peuple». Il les accuse aussi de créer des fausses nouvelles. Et parce que l’Associated Press, une agence de presse crédible, continue de désigner le Golfe du Mexique par ce nom, alors que Trump l’a rebaptisé «Golfe d’Amérique», ses journalistes ont été bannis de son bureau. Il intimide aussi régulièrement les journalistes qui le critiquent sur les réseaux sociaux, en plus d’avoir pardonné des gens qui ont été reconnus coupables d’avoir agressé des journalistes.
Et au Canada?
La liberté de la presse est généralement respectée au pays. Mais tout n’est pas parfait. Le mois dernier, la chaîne de télé CTV a renvoyé Rachel Gilmore, une journaliste qui avait pour mission de vérifier les faits pendant la campagne électorale. La raison: le réseau a cédé après avoir été enseveli de messages négatifs de partisans du Parti conservateur du Canada, qui demandaient son renvoi. Petit réconfort: Rachel a été invitée dans d’autres médias pour en parler, et a reçu une grande vague de soutien.
Un peu de positif
Malgré l’intimidation qu’ils subissent, les journalistes américains continuent de faire leur travail. Par exemple, le magazine The Atlantic a publié un gros dossier qui a mis le gouvernement Trump dans l’embarras et qui a fait jaser partout sur la planète. Au Québec, on célèbre le journalisme lors d’un nouveau festival qui se déroule en mai en Gaspésie!
Et, surtout, on voit que TOI, tu t’intéresses à l’information! Aux As de l’info, on compte presque 20 000 inscrits! Tu lis et commentes les articles sur la politique, le sport, et plein d’enjeux qui te touchent de près ou de loin. Ça, ça nous donne beaucoup d’espoir!