Voter... est-ce vraiment pour tout le monde?
Les caricatures en lien avec les élections provinciales sont très populaires ces temps-ci… Ces montages sont parfois surprenants : ils présentent des images, souvent exagérées, pour mettre en lumière une réalité. Pour bien les saisir, on doit cependant comprendre le contexte. Étudions celle-ci!
Dans une monarchie…
Dans une monarchie, ce n’est pas évident d’aller voter, parce qu’il n’y a tout simplement pas de vote! Un régime politique de monarchie absolue est un système où il n’y a qu’un seul dirigeant, qui n’est pas élu par la population. Le roi accède au pouvoir par héritage, c’est-à-dire parce qu’il est membre de la famille royale. Par exemple, on retrouve ce régime en Arabie Saoudite.
Dans une dictature…
Dans une dictature, ce n’est pas évident d’aller voter, parce que tout le pouvoir est accordé à une seule personne ou à un seul parti. Souvent, dans ce genre de régime, le dictateur veut garder le pouvoir le plus longtemps possible. La population n’a donc aucun droit de vote pour choisir un nouveau dirigeant. La Corée du Nord peut être considérée comme un pays sous un régime de dictature.
Dans une théocratie…
Dans une théocratie, ce n’est pas évident d’aller voter, parce que Dieu est considéré comme le principal dirigeant du gouvernement. L'autorité est alors exercée par les leaders d'une religion ou par un souverain considéré comme le représentant de Dieu. Dans une théocratie, tout est dicté par la religion et la population ne peut pas choisir ses dirigeants. L’Iran et le Vatican sont des régimes théocratiques.
Dans une démocratie…
Dans une démocratie, c’est le peuple qui détient le pouvoir. Au Canada, par exemple, tous les citoyens canadiens adultes ont le droit de vote! Alors qu’il est si simple de voter, le taux de participation aux dernières élections provinciales était de 66 %. C’est seulement un peu plus que la moitié! Ça veut dire que 34 % de la population inscrite pour voter n’y est pas allée.
Les jeunes devraient-ils aller voter?
En 2021, les Québécoises et les Québécois âgés de 18 à 34 ans représentaient 25 % de la population adulte. Ça veut donc dire que les jeunes de 18 à 34 ans représentent 25 % des personnes qui peuvent voter pour un parti politique. Les jeunes ont donc le pouvoir de se faire entendre s’ils vont voter. S’ils participent tous ensemble au vote, ils peuvent réellement modifier les résultats! L’avantage? Les gens qui les représenteront à l’Assemblée nationale seront beaucoup plus connectés à leur réalité, et aux défis qu’ils devront surmonter! Garde ça en tête pour quand ce sera à ton tour de faire une différence! 🙂
Photos: Wikimedia commons