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Plus de 100 000 enfants en attente d'aide
As-tu déjà eu besoin d’un coup de pouce à l’école? C’est normal! Et c’est aussi le cas de Max-Olivier, un élève de 3e année du Nouveau-Brunswick. Si je t’en parle, c’est que Max-Olivier attend depuis des mois de recevoir l’aide dont il a besoin. Sa mère a dénoncé la situation dans les médias. Elle a rappelé que son garçon avait droit à du soutien, selon le principe de Jordan. De quoi s’agit-il?
Le principe de Jordan, c’est quoi au juste?
Il s’agit d’une règle qui dit que tous les enfants des Premières Nations au Canada doivent recevoir les soins et l’aide dont ils ont besoin, rapidement. Par aide, on parle de soins de santé, de soutien à l’école ou d’accompagnement pour des besoins particuliers, comme un handicap, par exemple.
Cette règle porte le nom de Jordan River Anderson, un enfant de la nation crie du Manitoba. Né avec une maladie rare, il devait recevoir des soins à domicile, mais les gouvernements fédéral et provincial n’arrivaient pas à s’entendre sur qui devait les payer. Malheureusement, Jordan est décédé à l’âge de 5 ans sans avoir reçu les soins dont il avait besoin.
Nommé en sa mémoire, le principe de Jordan garantit que ces enfants reçoivent d’abord l’aide dont ils ont besoin, et que les questions d’argent seront réglées après.
Une demande qui prend du temps
Le problème, c’est que l’aide prend encore trop de temps. Présentement, environ 140 000 enfants sont toujours en attente de recevoir les services auxquels ils ont droit.
Revenons à Max-Olivier, dont je te parlais plus tôt. Cet élève de 3e année du Nouveau-Brunswick a des difficultés au niveau du langage. L’année dernière, Max-Olivier a reçu le soutien d’une aide-enseignante.
«Il était bien entouré et heureux d’aller à l’école. On voyait des progrès, pas seulement à l’école, mais aussi dans sa confiance en lui», a raconté sa mère à une journaliste de Radio-Canada.
Voyant les effets positifs, elle a refait une demande pour que Max-Olivier ait aussi cette aide en 3e année. Le problème? Sa demande a été acceptée, mais presque un an plus tard, elle attend toujours!
Et maintenant?
En novembre dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a ordonné au gouvernement d'agir rapidement pour résoudre ces retards. Malgré tout, la plupart de ces demandes n’ont toujours pas été traitées.
Cette situation cause beaucoup de frustration et d’anxiété chez les familles des enfants qui ont besoin d’aide. Plusieurs craignent que les jeunes perdent leur motivation, ou même décrochent de l’école.
Toi, que dirais-tu au gouvernement pour l’inciter à régler la situation?