5 bonnes nouvelles pour la planète!
Parfois, quand on pense aux défis liés au réchauffement climatique, il est facile de se sentir découragé. Il faut se rappeler que chaque jour, des groupes continuent de militer pour sauvegarder l’environnement et des progrès importants se réalisent. Aujourd’hui, pour bien débuter l’année, j’ai envie de te présenter cinq bonnes nouvelles pour la planète qui se sont produites en 2024!
Le Royaume-Uni dit «goodbye» au charbon
Durant la dernière année, le Royaume-Uni a fermé sa dernière centrale au charbon. C’est un moment important, car ce pays a été le premier à utiliser cette ressource pour produire de l’électricité. Le charbon est mauvais pour l’environnement parce que lorsqu’il brûle, il libère des gaz polluants. Avec cette avancée, le Royaume-Uni devient le premier pays du G7 à fermer complètement ses centrales à charbon, et prendre un virage plus vert!
Les saumons sont de retour dans la rivière Kamath
Après 100 ans d’absence, les saumons sont revenus dans la rivière Klamath, entre la Californie et l’Oregon, aux États-Unis. Comment ça? Grâce au retrait de 4 barrages hydroélectriques, qui bloquaient le passage qu’empruntaient les saumons pour remonter la rivière. Cette initiative a été dirigée par la tribu autochtone Yurok, qui a travaillé très fort pour rétablir la santé de la rivière. À la suite des travaux de démolition des barrages, des biologistes ont confirmé que les saumons étaient de retour, bien plus rapidement que prévu!
La déforestation de l’Amazonie ralentit
En 2024, la destruction de la forêt brésilienne, en Amazonie, a diminué. Les scientifiques ont constaté son niveau le plus bas depuis neuf ans. La forêt amazonienne est essentielle pour l’environnement, parce que ses arbres aident à absorber les gaz à effet de serre, en plus de produire une grande partie de notre oxygène. Cette bonne nouvelle démontre que les efforts pour protéger cette forêt peuvent fonctionner. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est engagé à éliminer la déforestation de la forêt amazonienne d’ici 2030.
La nature fait reconnaître ses droits
De plus en plus d’endroits dans le monde reconnaissent la nature comme une «entité légale», c’est-à-dire comme des êtres vivants, avec des droits. C’est le cas, entre autres, des montagnes du parc national d’Egmont, en Nouvelle-Zélande, et d’une partie de l’océan au Brésil. Pourquoi faire une chose pareille? Parce que c’est une façon de conserver la nature : on lui donne le droit d’être protégée et défendue devant la loi. Savais-tu que la rivière Magpie, au Québec, est aussi considérée comme une entité légale?
Une espèce rare d’antilope est sauvée de l’extinction
Au Kazakhstan, un pays d’Asie centrale, la population d’antilope Saïga est passée de 20 000 en 2003… à 2,86 millions aujourd’hui, 21 ans plus tard! Si cette espèce d’antilope a échappé à l'extinction, c’est grâce à une initiative qui se nomme Altyn Dala. Il s’agit d’un partenariat entre plusieurs groupes qui militent pour sauver la biodiversité du pays et le gouvernement du Kazakhstan. Cette nouvelle démontre que les efforts de préservation peuvent avoir un réel effet pour protéger les animaux et leur environnement. D'ailleurs, une revue réalisée cette année sur 665 projets de protection à travers le monde a révélé que deux initiatives sur trois ont réussi à ralentir ou à inverser la perte de biodiversité. Encourageant, non?
Toi, qu’est ce qui te donne envie de faire des efforts pour protéger la planète?