Une exposition sur une grande réalisatrice autochtone 🎥
Le nom d’Alanis Obomsawin ne te dit peut-être rien, mais dans le monde du cinéma, il est très connu. Alanis est une réalisatrice de la nation abénaquise qui a produit et réalisé plus de 65 documentaires sur la culture et l’histoire des Autochtones. Le Musée d’art contemporain de Montréal rend hommage à son travail avec sa nouvelle exposition: Les enfants doivent entendre une autre histoire. Je suis allé voir l’exposition, je te raconte mon expérience!
Le combat d’une vie
Alanis Obomsawin est née au New Hampshire aux États-Unis en 1932 avant de déménager quelques mois plus tard dans la réserve d’Odanak, au Québec. À 5 ans, elle a quitté sa communauté pour Trois-Rivières. Pendant son enfance, elle a été confrontée à du racisme, du harcèlement et du rejet de la part de ses camarades de classe qui n’étaient pas autochtones. Toute sa vie, Alanis s’est battue pour les droits des Autochtones. Cette exposition tient aussi à rendre hommage à son courage et sa détermination.
Comme au cinéma 🍿
L’exposition est découpée en plusieurs salles qui représentent chacune une décennie regroupant les meilleurs films d’Alanis Obomsawin. On part donc à la découverte de ces salles avec des écouteurs qu’on nous donne à l’entrée du musée. Les films sont projetés sur les murs sans le son et si on veut regarder un des films, on utilise nos écouteurs. Chacun est donc un peu dans sa petite bulle et on peut voyager d’un film à l’autre sans déranger personne. C’était un peu comme au cinéma. C'était une expérience très agréable!
Alanis n’est pas juste réalisatrice!
L’exposition ne porte pas uniquement sur les documentaires de l’artiste abénaquise. Elle retrace aussi d’autres aspects de la vie d’Alanis Obomsawin. Avant de devenir réalisatrice, Alanis s’est fait connaître en tant que chanteuse et conteuse. On peut aussi écouter plusieurs extraits de ses chansons.
Y avait-il des As à l’exposition? 👀
Je ne sais pas s’il y avait des As de l’info ce jour-là , mais en tout cas, il y avait pas mal d’élèves. J’ai pu parler avec quelques-uns d’entre eux pour leur demander ce qu'ils ont pensé de l’exposition.
Léonie (11 ans): «J’ai trouvé ça très beau et très touchant et j’ai appris beaucoup de choses sur les Autochtones.»
Walid (10 ans): «J’ai trouvé les images des films très belles. J’ai beaucoup aimé le film sur Noël avec les dessins des enfants.»
Eugénie (10 ans): «J’ai aimé l'exposition, mais ce que j’ai préféré, c’est l’activité à la fin.»
Comme Eugénie, j’ai adoré l’activité finale de l’exposition. C’est même mon coup de cœur! Voici de quoi il s’agissait:
Tu commences à me connaître, je ne recule devant rien alors je me suis prêté au jeu!
Tu ne le sais peut-être pas, mais j'étudie en cinéma et j’aimerais plus tard avoir la chance de pouvoir faire des films. Alors sur ma feuille de papier, j’ai écrit le souhait de marquer le monde du cinéma grâce à des histoires touchantes comme Alanis Obomsawin et tant d’autres réalisateurs. Sur le papier que j’ai emporté avec moi, il était écrit: «J’aimerais plus tard, quand j’aurais l’âge d’avoir des enfants, adopter des enfants qui ont été abandonnés pour leur donner de l’amour». Ça m’a beaucoup ému.
J’ai beaucoup aimé cette exposition. Je connaissais déjà Alanis Obomsawin et certains de ses films, mais j’étais très content de pouvoir en apprendre plus sur sa vie et ses combats. À 92 ans, Alanis Obomsawin réalise encore des films et toute son œuvre continue de marquer le monde du cinéma, pas seulement au Canada, mais dans le monde entier!
Et toi? Si tu avais participé à l'activité, qu’aurais-tu écrit sur ton papier?