Une rentrée sans téléphone cellulaire en Saskatchewan 📵
Aujourd’hui, le 3 septembre, c’est jour de rentrée scolaire pour les élèves de la Saskatchewan, une province du Canada. Particularité cette année: le téléphone cellulaire est désormais interdit en classe. Cette nouvelle règle s'applique à tous les élèves de la Saskatchewan, de la maternelle à la fin du secondaire. Mais elle ne fait pas l’unanimité, tu t’en doutes hein? Voici pourquoi.
C’est le ministre de l'Éducation de la Saskatchewan, Jeremy Cockrill, qui a décidé d’interdire le téléphone en classe. Selon lui, beaucoup de parents et d'enseignants se sont plaints que les téléphones rendaient l'apprentissage plus difficile. Toutefois, certaines personnes se demandent si cette mesure est vraiment nécessaire.
Mais avant d’aller plus loin, j’aimerais savoir quelque chose!
Pas convaincus!
Joanne Feeley, une enseignante de la Saskatchewan, n’est pas contre l’interdiction des téléphones, mais elle pense que le gouvernement devrait se concentrer sur d'autres problèmes plus importants. Par exemple, le manque de ressources dans les écoles.
Kyle Robinson, professeur à l'Université de Regina, en Saskatchewan, pense que les téléphones peuvent être utiles en classe s'ils sont bien utilisés. Il se demande aussi si cette interdiction a été suffisamment discutée avant d'être mise en place.
Et les jeunes, eux? Kai Bestvater est un élève de 12e année du Manitoba (l’équivalent d’une sixième année de secondaire). Dans cette province, les téléphones cellulaires sont aussi interdits en classe. «Les téléphones peuvent servir d’outil. Si vous avez besoin de traduire un mot, utiliser votre téléphone prend beaucoup moins de temps que de sortir un ordinateur ou même un dictionnaire», a-t-il confié à nos amis du journal franco-manitobain La Liberté.
Et au Québec?
Depuis janvier 2024, il est interdit pour les élèves des écoles primaires et secondaires publiques d’utiliser un téléphone cellulaire en classe au Québec. L’objectif? Limiter les distractions.
Plusieurs écoles disent que cette directive n'a pas vraiment changé leur quotidien, car la plupart d’entre elles avaient déjà banni les téléphones des classes.
Chez les élèves, les avis sont partagés. «Je crois que c’est une bonne chose, parce que certains élèves préfèrent ouvrir des applications pendant que le professeur parle. C’est dérangeant», confie Youna, une élève de 5e année d’une école de Montréal.
Selon son camarade de classe Dylan, l’utilisation du cellulaire en classe est la responsabilité de chacun et chacune : «Si les élèves choisissent d'utiliser leur téléphone au lieu de suivre, c’est eux qui devront en subir les conséquences.»
Toi, qu’en penses-tu?