À l’école, il peut arriver des événements dérangeants. Par exemple, un enseignant qui hurle en classe ou un enfant qui fait de l’intimidation. Bonne nouvelle: il y a maintenant une façon simple de porter plainte. Le responsable de ce nouveau service s’appelle le protecteur national de l’élève. On lui a parlé!
Pour commencer, pouvez-vous vous présenter?
Bien sûr! Je m’appelle Jean-François Bernier et je suis avocat. Depuis des années, je défends les droits des citoyens, en tant que protecteur national des citoyens. Quand on m’a offert le poste de protecteur national de l’élève, j’ai dit oui tout de suite! Je suis très motivé.
Pourquoi pensez-vous être la bonne personne pour ce rôle?
Ce qui est le plus important pour moi, c’est le bien-être de tous les enfants et adolescents, peu importe leurs différences. J’ai connu beaucoup de lieux et de personnes différentes quand j’étais jeune. Ma mère était monoparentale et nous avons souvent déménagé. J’ai fait cinq écoles secondaires différentes dans cinq régions!
Ça fait quoi exactement, un protecteur national de l’élève?
C’est un nouveau poste créé par le gouvernement du Québec. Il y a moi, qui suis le protecteur national, et 17 protecteurs régionaux, qui vont être répartis partout dans la province. Ils vont aller dans les écoles, parler aux comités d’élèves, de parents, etc. Notre but, c’est que tous les élèves se sentent bien et en sécurité à l’école. Concrètement, je vais m’assurer que le système de traitement des plaintes des élèves soit simple et rapide.
Si je veux signaler une situation problématique, comment ça va fonctionner?
À partir du 28 août prochain, tu pourras appeler ou texter un numéro de téléphone. À la rentrée scolaire, ce numéro sera inscrit sur des affiches dans les écoles et il y aura des annonces sur les réseaux sociaux. Le jour, il y aura une personne qui va répondre, te parler et t’aider. On regarde aussi la possibilité qu’un organisme s’occupe de répondre le soir.
Quel genre de plainte est-il possible de faire?
Peu importe la situation que tu vis, tu pourras toujours nous appeler. Si tu es victime d’une violence sexuelle, mon équipe va s’occuper de traiter ton dossier de façon très urgente.
Et s’il ne s’agit pas d’une violence sexuelle, qu’est-ce que vous allez faire?
On va pouvoir te dire quoi faire. Admettons que tu appelles pour dire: «Ma cour d’école n’est pas sécuritaire» ou «Une personne n’est pas gentille avec moi». En première étape, on va te demander d’essayer de régler la situation avec la personne concernée et un autre adulte. Par exemple, en parlant à ton professeur et à son patron, le directeur. En deuxième étape, on va te diriger vers le responsable des plaintes du centre de services scolaires. Si la situation ne se règle toujours pas, il faut que tu nous rappelles, et on va t’aider directement.
Si je porte plainte, est-ce que mes parents seront automatiquement au courant?
Si tu as moins de 14 ans, la loi nous oblige à informer tes parents. Toutefois, si tu as plus de 14 ans, on va t’encourager à leur parler, mais tu ne seras pas forcé de le faire.
Votre service va-t-il vraiment améliorer la vie des élèves?
Oui! Parce que ce sera le même processus de plaintes dans toutes les écoles primaires et secondaires. Tant dans les écoles publiques que les écoles privées, aussi dans les écoles pour adultes et les écoles de formation professionnelle. Je vais m’assurer que tous les élèves soient traités avec équité.
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