
Des filles qui mènent tout un combat ! ✊🏽✊🏿✊🏻
Ces jeunes femmes sont de véritables super-héroïnes. Jour après jour, elles se battent pour défendre les enfants et les adolescents qui sont victimes de violence sexuelle dans leur école. On a parlé avec l’une d’entre elles.
Tu as peut-être entendu, dans les nouvelles, plusieurs histoires tristes sur des jeunes qui vivent de la violence sexuelle dans leur école primaire ou secondaire. Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est préoccupé par cette situation et il a demandé qu’une grande enquête soit menée dans les écoles pour comprendre ce qui se passe.
Il y a un groupe de jeunes filles qui ont très hâte de parler avec les inspecteurs du gouvernement. Elles connaissent bien ce sujet difficile et veulent aider les adultes à comprendre ce que vivent les enfants.
L’histoire de Sha’Nyce
Sha’Nyce Mocombe a 18 ans. Quand elle était plus jeune, elle a été victime de violence sexuelle à l’école. Elle a alors décidé, avec d’autres jeunes filles, de créer le groupe « La voix des jeunes compte ». Leur but est de tout faire pour diminuer ces situations d’abus.

Un combat depuis 5 ans
Depuis plus de cinq ans, Sha’Nyce et les filles du collectif posent toutes sortes d’actions pour convaincre le gouvernement de changer la loi sur les violences sexuelles dans les écoles.
Elles font des vidéos sur les réseaux sociaux, participent à des manifestations et rencontrent des politiciens et des directeurs d’école.
« On trouve ça très triste de voir que ça prend autant de temps pour changer les choses. Mais on ne va pas lâcher. Moi je vais donner mon 100% pour protéger les jeunes », conclut Sha’Nyce.
Selon Sha’Nyce, les adultes doivent écouter les enfants et les adolescents. Ils ont des idées de choses à faire pour diminuer les violences sexuelles dans leur école, et aussi des solutions pour que ces situations soient mieux gérées.

Des exemples ?
Les jeunes filles pensent qu’il y a des éléments importants qui doivent être dans la nouvelle loi sur les violences sexuelles. Par exemple:
- Que toutes les écoles gèrent de la même façon les violences sexuelles
- La possibilité que certaines situations ne soient pas gérées par la police et la DPJ
- Des services d’aide psychologique pour les victimes et pour ceux qui ont commis l’abus
- Des formations à tous les enfants pour les aider à comprendre la violence sexuelle
- Des formations à tous les adultes qui côtoient des enfants dans leur travail
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