Le 13 février 2012, les étudiants des Cégeps et des universités de la province votent une grève générale. Près de 310 000 étudiants cessent d’aller à leurs cours afin de protester contre la hausse des frais de scolarité. En effet, en 2011, le gouvernement du premier ministre Jean Charest avait annoncé que les frais allaient passer d’environ 2100$ à 3800$ en seulement cinq ans.

De grandes manifestations sont organisées partout au Québec, rassemblant parfois près de 200 000 personnes. Le mouvement, surnommé le Printemps érable et représenté par un carré rouge, fait parler de lui partout au pays. Le sujet divise: beaucoup de personnes, dont un grand nombre de célébrités québécoises, sont en faveur du mouvement, mais plusieurs autres personnes appuient également la hausse des frais. La grève dure si longtemps que le gouvernement crée un projet de loi afin de forcer les étudiants à retourner en classe, ce qui ne fait qu’augmenter les frustrations des manifestants.

Finalement, les choses se mettent à bouger lorsque Pauline Marois est élue en août 2012. Elle annule la hausse et la nouvelle loi. Les associations étudiantes votent pour un retour en classe, ce qui met fin à la grève.