
Premier arrêt: le Labrador
Lysbertte Cerné est journaliste. Elle s’est lancée dans un grand voyage en solo à travers le Canada. Sur sa route, elle rencontre des jeunes de ton âge, et elle va visiter leurs lieux coups de cœur. Suis-la tous les dimanches dans sa quête!
Premier arrêt: le Labrador
Le 27 avril dernier, à 3h35 du matin, j’ai quitté la ville de Montréal pour entamer mon grand voyage. 15 heures plus tard et après avoir parcouru presque 1300 km de route, je suis arrivée à Labrador City, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. C’est là que j’ai visité la première école de mon expédition et que j'ai rencontré Anne-Rose Michaud, une élève de 14 ans.

Anne-Rose Michaud à l'école.
Labrador City est seulement à quelques minutes de voiture de la province du Québec. Mais dans les rues, les gens parlent anglais. Anne-Rose fréquente pourtant une école francophone, appelée L’Envol. Puisque la plupart des habitants du Labrador parlent anglais, on dit que l’école est en milieu minoritaire.

La directrice Chloé Tinkler
Beaucoup de gens déménagent à Labrador City pour travailler dans les mines. La directrice Chloé Tinkler m’explique que ces personnes restent quelques années, puis, elles repartent. Cela fait en sorte que l’école a beaucoup d’élèves en prématernelle et très peu en dernière année.
De plus, certains élèves choisissent de quitter à la 8e année (à 13 ans) pour fréquenter une école anglophone. Résultat: parfois, aucun élève ne se rend en dernière année, et personne n’obtient son diplôme à L’Envol. Mais les choses changent! «Pour la première fois, cette année, il y a 3 élèves qui vont recevoir leur diplôme à notre école», me dit fièrement la directrice.
L’endroit coup de coeur d’Anne-Rose
Quand j’ai demandé à Anne-Rose quel était son endroit préféré, elle m’a répondu «l’Association francophone du Labrador»!
Sans faire ni une ni deux, je suis allée découvrir l’association! Lors de ma visite, trois jeunes francophones sont passés. Les responsables me confirment que beaucoup de jeunes fréquentent ce lieu. Ce qui aide, c’est qu’il n’y a pas d’âge minimum pour fréquenter cet endroit, car c’est un des rares lieux de divertissement pour les francophones dans la région!

Voici quelques photos de l’intérieur de l’Association francophone du Labrador. Ça donne envie de s’y amuser entre amis (et en français 😉), tu ne trouves pas?
Après Labrador City, direction Happy Valley-Goose Bay!
Prochain arrêt: l’école Boréale. J’y ai rencontré Jack Woollam, qui a 11 ans. Il m’a parlé de sa grande passion pour le soccer, un sport qu’il pratique depuis ses 4 ans. Il aime le fait que son école lui permette d’aller souvent à l’extérieur. En plus, puisque son école n’a pas de gymnase, elle offre un abonnement dans un centre d'entraînement à tous les enfants.
Les rêves de Jack sont grands et son école l’aide à les réaliser. La directrice, Nancy Boutin, connaît chacun de ses 23 élèves ainsi que leurs ambitions. Le petit nombre d'élèves et de professeurs fait en sorte que «nous sommes comme une famille», dit la directrice.
L’été dernier, Jack a participé à un camp du Réal Madrid, à Ottawa. Sur la centaine d’enfants présents, il a été un de ceux sélectionnés pour aller jouer à Madrid, en Espagne!
Il joue présentement dans l’équipe provinciale et il espère être sélectionné pour les Jeux du Canada en 2029. Sans surprise, l’endroit préféré de Jack, c’est le terrain de soccer de sa ville!

Jack Woollam
La semaine prochaine, Lysbertte nous fait visiter Terre-Neuve!