
Les défibrillateurs, de vrais superhéros!
Savais-tu que les défibrillateurs peuvent sauver des vies? Je parle bien de ces machines qui peuvent réanimer le cœur avec des chocs électriques! Pourtant, on ne retrouve pas ces appareils partout. Plusieurs personnes souhaiteraient qu’ils soient plus nombreux. C’est le cas de Jean-Philippe, qui a eu la vie sauvée grâce à un défibrillateur. Je lui ai parlé!
Si je te parle de ce sujet aujourd’hui, c’est parce que l’été dernier, un jeune athlète québécois de 19 ans a subi un arrêt cardiaque alors qu’il jouait au basketball. Il n'y avait pas de défibrillateur au gymnase et il est tristement décédé à l'hôpital. Récemment, un rapport sur son décès a affirmé qu'un défibrillateur lui aurait peut-être sauvé la vie. Le rapport recommande aussi que les défibrillateurs soient obligatoires dans les gymnases, entre autres.
Lorsqu'une personne fait un arrêt cardiaque, il faut agir très rapidement. Avoir un défibrillateur permet d’essayer de réanimer le cœur de la personne. Chaque minute compte! Car si son cœur ne bat pas pendant plus de 10 minutes, ses chances de survie sont pratiquement nulles.
«J'étais 7 minutes en état de mort!»
Des histoires comme ça, il y en a plusieurs, puisqu’environ 10 000 personnes font un arrêt cardiaque chaque année au Québec, selon la fondation Jacques-de Champlain.

C’est un défibrillateur qui a sauvé la vie de Jean-Philippe LaRose, le 10 décembre 2017. À l’époque, il n'avait que 37 ans et n’avait jamais eu de problèmes cardiaques auparavant. «Je jouais au hockey dans un gymnase à Longueuil avec des amis et je me suis effondré.» Ses amis l'ont réanimé en attendant que l'ambulance arrive. «J'étais 7 minutes en état de mort», raconte-t-il.
Heureusement, Jean-Philippe va bien aujourd’hui. Il travaille comme recherchiste pour une émission que tu connais peut-être: Infoman!
Et, depuis son arrêt cardiaque, il s’implique avec la fondation Jacques-de Champlain pour faire changer les choses. Il souhaite que les défibrillateurs soient requis un peu partout, que ce soit à l’école ou à l’épicerie. Pourquoi? « Ça peut arriver à n'importe qui, n'importe quand », insiste Jean-Philippe. Présentement, aucune loi au Québec n’oblige ces lieux à avoir un défibrillateur.

Simple à utiliser
Pas besoin d'être un médecin pour utiliser un défibrillateur! La machine fonctionne de manière automatique. La plupart de ces appareils donnent même des instructions à voix haute! Il faut seulement allumer la machine et coller les deux électrodes directement sur le torse de la personne. Ensuite, le défibrillateur va lui-même envoyer des chocs électrique pour réanimer le coeur.
La bonne nouvelle
Dans les prochaines semaines, la fondation Jacques-de Champlain et le gouvernement du Québec vont distribuer 450 nouveaux défibrillateurs à travers la province. L’année prochaine, il y en aura 450 autres qui vont s’ajouter.
Le gouvernement assure qu’il travaille présentement sur un projet de loi sur l'accès aux défibrillateurs, mais dit qu’il est trop tôt pour en parler. C’est une histoire à suivre!
De son côté, Jean-Philippe rappelle qu’il ne faut pas avoir peur de faire un arrêt cardiaque à tout moment.
Il souhaite simplement que les lieux soient mieux équipés en cas d’urgence. De la même manière que l’on trouve des extincteurs de fumée un peu partout, on pourrait trouver des défibrillateurs un peu partout!
Dans la plupart des écoles primaires et secondaires, il y a déjà un défibrillateur. Sais-tu où se trouve celui de ton école?