Les secrets de la reconstruction de Notre-Dame de Paris
Il y a cinq ans, un terrible incendie a détruit la très célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris, en France. Depuis, l’édifice datant de huit siècles est en reconstruction express. Le grand chantier a même permis aux scientifiques de faire des découvertes étonnantes!
Ce qui s’est passé
Tu t’en doutes bien, Notre-Dame de Paris est située… à Paris! Sa construction a commencé en 1163 et s’est terminée en 1345. Oui oui, 182 ans plus tard!
Le 15 avril 2019, un énorme incendie a détruit une bonne partie du bâtiment, dont la toiture et la flèche, qui est le long bout pointu qui trône à son sommet. Le président de la France, Emmanuel Macron, a alors promis de reconstruire l’édifice en cinq ans. 2019+5= 2024! La cathédrale est-elle prête?
Où on en est
La reconstruction n’est pas encore terminée, mais ça avance! Les réparations du toit sont bien entamées, les œuvres d’art et les meubles ont été nettoyés. Et le plus important: une copie identique de la flèche, haute de 96 mètres, a été installée. Il a fallu un échafaudage haut de 48 étages pour l’ériger.
Notre-Dame aura donc assez bonne mine pour les Jeux olympiques de Paris qui débuteront en juillet! La cathédrale rouvrira ses portes au public le 8 décembre prochain.
Des secrets historiques
Après l’incendie, l’archéologue Martine Regert a insisté pour qu’aucun débris ne soit jeté. «Le bois, les pierres, le fer, tout ça, c’est du matériel de recherche», a-t-elle raconté au Devoir.
En tout, 200 spécialistes ont analysé des morceaux du bâtiment après le feu. Et leurs découvertes ont aidé les architectes qui réparent la cathédrale.
Par exemple, des scientifiques ont découvert quel type de bois avait été utilisé pour construire le bâtiment. Ce sont donc ces mêmes arbres qui ont servi pour les réparations.
On a aussi pu analyser les marques laissées par les outils sur la structure en bois. Elles ont révélé quelles techniques utilisaient les travailleurs de l’époque.
Comme quoi toute occasion est bonne pour en apprendre plus sur le passé!
D'après un texte de Stéphane Baillargeon,