Zac, le portrait d’un vainqueur
Thomas Montigny est passionné par le journalisme. À seulement 14 ans, il écrit déjà des articles et enregistre des balados presque tous les jours sur son site web «L’info c’est beau». Plus tard, Thomas aimerait devenir journaliste. Aux As de l’info, il te présentera des jeunes inspirants, qui font bouger les choses!
Zac a 14 ans et vit à Chambly. Quand il était bébé, il s’est fait amputer la jambe à cause d’une infection, appelée méningite bactérienne. Mais son histoire va au-delà d’avoir une jambe en moins. C’est toutes les étapes qu’il a traversées qui le rendent inspirant. Je l’ai rencontré, voici ce qu’il m’a raconté!
Quels ont été les défis auxquels tu as fait face avec ta prothèse, qui te sert de nouvelle jambe?
Je n’ai pas vraiment eu d’adaptation à faire parce que j’ai eu ma nouvelle jambe quand j’avais 4 mois. J’ai appris à marcher avec ma prothèse en même temps que les autres, donc je n’avais pas de retard. C’était naturel pour moi d’apprendre à nager, marcher et courir.
Qu’est-ce qu’une méningite bactérienne?
C’est une maladie dangereuse, surtout chez les enfants, qui peut être mortelle. J’avais eu des plaques et il fallait m’enlever la jambe pour que je survive.
Comment te débrouilles-tu dans les sports?
Je fais les mêmes sports que les gens de mon école, ils ne sont pas «adaptés» pour moi. Je me débrouille bien pour faire des déplacements rapides et changer de direction. Pour contrôler ma prothèse, je bouge et elle suit le mouvement que j’exécute, c’est de la physique ! Cependant, pour certaines positions comme être en petit bonhomme, c’est inconfortable.
As-tu vécu du rejet ou du jugement à cause de ton amputation?
Plus ça avance, plus le monde sait que ça existe. C’est sûr que c’est arrivé, mais au fil des années j’ai constaté que ça ne choquait pas tant les gens que ça. Je suis heureux de ne pas avoir à supporter des situations d’intimidation.
Comment les Amputés de guerre t’ont aidé?
L’association Les Amputés de guerre m’a aidé à voir que je n’étais pas tout seul et pas différent des autres. Le sentiment de solidarité avec les Amputés de guerre m’a fait éviter plein de questions sur ma différence. Même si je n’ai pas d’amis avec une amputation, je me sens normal et j’appartiens au groupe. Le fait d’avoir une prothèse à la place de la jambe ne va rien changer sur mes relations avec les autres puisque tout le monde est un être humain.
Et toi, avais-tu déjà entendu parler des Amputés de guerre?
Savais-tu qu’ils aidaient des enfants qui, comme Zac, ne sont pas des victimes de la guerre?