
POUR OU CONTRE tolérer les campements de sans-abri?
Il y a une semaine, la mairesse de Longueuil a annoncé qu’elle allait continuer de tolérer les campements de sans-abri dans sa ville. Ces campements sont des endroits à l’extérieur où des personnes sans domicile fixe installent une tente ou un abri pour y vivre temporairement. Il y a de plus en plus de ces campements à travers le Canada, même en hiver. À Longueuil, il y aurait entre 200 et 1000 personnes vivant dans la rue. Et cette ville a fait le choix de ne pas expulser ces personnes qui vivent sur ses terrains.
Mais d’autres villes ne sont pas du même avis. À Montréal, par exemple, au moins 460 campements de sans-abri ont été démantelés en 2023, selon La Presse.
Alors, selon toi, que faut-il faire avec ces campements? Faut-il les tolérer, comme le fait Longueuil?
Les arguments POUR ✅
Un endroit pour dormir
La plupart des personnes qui s’établissent dans ces campements n'ont tout simplement pas d’autre choix. Elles vivent dans une grande pauvreté. À Longueuil, les refuges pour personnes sans-abri sont déjà pleins. Selon la mairesse, Catherine Fournier, si on n’est pas en mesure de loger les personnes en situation d’itinérance, on ne peut pas empêcher les campements. Il faut bien que ces personnes dorment quelque part!
Jamais sans pitou!
Pour certaines personnes, il n’est pas possible d’aller dans les refuges, car ceux-ci ont des règlements strictes. Il faut arriver et quitter à des heures précises, par exemple. Et dans certains refuges, les animaux sont interdits. Pour bien des personnes qui vivent dans la rue, leur chien est leur meilleur ami. Certains vont donc préférer dormir dehors plutôt que de se séparer de leur animal. D’autres personnes se sentent juste inconfortables dans les refuges, et préfèrent avoir leur propre espace à eux.
Plus facile de les aider
Avec les campements, les intervenants savent où se trouvent les personnes itinérantes, et peuvent aller leur offrir des services. Si les camps sont démantelés, ces personnes risquent de s’éparpiller, et il sera plus difficile de les aider. C’est ce que pense Elisabeth Prass, qui est responsable du dossier de l’itinérance au Parti libéral du Québec.
Les arguments CONTRE ❌
Problèmes de sécurité
Malheureusement, dans certains campements, il peut y avoir des problèmes liés à la violence ou à la consommation de drogues. Cela peut rendre l'endroit dangereux pour les personnes qui y vivent et pour les résidents du quartier. Des incendies ont aussi eu lieu dans des campements, à cause des petits radiateurs au propane utilisés par des sans-abri pour se réchauffer.
Enjeu de propreté
Les campements peuvent être mauvais pour l’environnement. En effet, ils regroupent beaucoup de personnes à un seul endroit, où il n’y a pas toujours de toilettes ou de poubelles. Cela peut engendrer de la pollution et beaucoup de déchets. C’est désagréable pour tout le monde.
Pas question de laisser des gens dormir dehors!
Comment se fait-il que dans notre pays riche, des gens doivent dormir dehors, même en janvier? Cette situation est inacceptable. Ces humains méritent plus que ça. Peut-être que si on les empêche de vivre dans des tentes, ils vont trouver les moyens de sortir de la rue. Non?
En bref:

Avec ces informations, es-tu pour ou contre le fait de tolérer les campements de personnes sans-abris, comme le fait Longueuil? Ou tu ne sais pas?