Dans la tête d'une personne autiste... grâce à la réalité virtuelle!
Aimerais-tu parfois entrer dans la tête des gens pour savoir comment ils pensent? Une application de réalité virtuelle permet maintenant de mieux comprendre la réalité des personnes autistes. Comment ça fonctionne et à quoi ça sert? Je t’explique!
Quelle est cette application?
L’application de réalité virtuelle appelée Dans la peau d’une personne autiste a été développée ici, par des chercheurs du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
C’est la première application du genre à être créée! Il faut l’utiliser avec un casque de réalité virtuelle.
«Nous savons tous que la meilleure façon de mieux comprendre la réalité de quelqu’un est de se mettre dans sa peau», a expliqué le professeur Marc Lanovaz de l’Université de Montréal à La Presse canadienne.
« Nous avons donc simulé les difficultés qu’une personne autiste peut éprouver sur les plans sensoriel et social quand elle fait face à une situation stressante.»
L’application simule une visite chez le dentiste. Il s’agit d’une situation qui peut être très stressante pour une personne autiste. Avec le casque de réalité virtuelle, on ressent ses émotions. Par exemple, on éprouve de l’angoisse alors qu’il faut faire des gestes comme mettre un document à l’endroit approprié ou choisir la bonne porte pour entrer dans le cabinet du dentiste.
Pourquoi est-ce important?
Les personnes autistes sont souvent mal comprises dans la société. Le but de ce concept est de sensibiliser la population à leur réalité, bien que toutes les personnes autistes ne réagissent pas de la même manière.
L’application gratuite pourrait être utilisée dans les écoles, dans les milieux de travail et dans les hôpitaux.
L’application a été testée auprès d’étudiants du cégep. Les jeunes se montraient ensuite beaucoup plus ouverts d’esprit et avaient une attitude plus positive face aux personnes autistes!!
Et toi, aimerais-tu tester cette application?
Côtoies-tu des personnes qui vivent avec l’autisme?
D'après un reportage de