
Le tigre et l’enfant: à voir ou pas?
C'est aujourd'hui que le film Le tigre et l’enfant sort dans les cinémas du Québec. Grâce à mon statut de journaliste (😎), j’ai eu le privilège de le visionner avant tout le monde! Voici de quoi ça parle et ce que j'en ai pensé!
Une histoire captivante
Balmani est un jeune garçon qui vit au Népal, dans un orphelinat situé en campagne. Sa famille est morte dans un tremblement de terre alors qu’ils habitaient à Katmandou.
Eh oh! Un instant l’ami. C’est où, ça, le Népal?
Le Népal est un pays d’Asie d’environ 30 millions d’habitants. Il se trouve entre l’Inde et la Chine. Sa capitale, Katmandou, est située dans une vallée entourée par les montagnes majestueuses de l’Himalaya.
Balmani est désorienté car il doit faire face au deuil de sa famille en même temps que de s’adapter à un nouvel environnement. Cependant, sa vie change quand il fait la rencontre d’un bébé tigre que des braconniers tentent de capturer.
Le garçon réussit à libérer l’animal et se met en quête de lui trouver un endroit sûr pour vivre. Commence alors une folle aventure remplie de rebondissements dans laquelle Balmani se fait aider par nombre d’âmes charitables et où on découvre les merveilles du Népal, un pays trop peu connu du reste du monde.
La légende du Nid du Tigre
Le réalisateur du Tigre et l’enfant, Brando Quilici, s’est inspiré d’une vieille légende pour créer son film. Il existe un monastère situé sur une falaise de l’Himalaya appelé le Nid du Tigre. Cet endroit est sacré pour les bouddhistes, et de nombreux moines y vivent.
Selon la légende, un gourou bouddhiste aurait un jour traversé l’Himalaya en volant (oui, oui!) sur le dos d’une tigresse. Ils auraient atterri dans une grotte à près de 3000 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est au sommet de cette falaise qu’aurait été construit le Nid du Tigre.
Dans le film, Balmani se donne comme objectif d’emmener le bébé tigre, qu’il appellera Mukti (qui veut dire «libération»), jusqu’à ce monastère. C’est donc comme si la légende se répète avec lui!

Balmani et Mukti au pied d'une falaise, sur l'Himalaya.
Sensibiliser au braconnage
Le tigre et l’enfant vient aussi nous rappeler que le braconnage est encore un problème dans beaucoup de pays, dont le Népal. Dans les dernières années, le braconnage et le commerce illégal ont fait presque complètement disparaître le tigre du Bengale, l’espèce de Mukti. Il est estimé qu’il en reste à peine plus de 3000 dans la nature.
Il est important de combattre cette pratique et d’encourager les gouvernements à en faire plus pour protéger la biodiversité!
D’ailleurs, je suis resté bouche bée quand j’ai appris que le tigre utilisé pendant le tournage… est un vrai de vrai tigre! Et oui! Tous les plans tellement mignons de son petit visage de félin sont réels!

Mukti est couchée sur une barque alors qu'elle et Balmani suivent un fleuve du Népal.
Le Népal dans toute sa beauté
Ce qui m’a je crois le plus impressionné dans ce film, ce sont les magnifiques paysages qui nous sont offerts presque à chaque minute. De la forêt tropicale de la région de Chitwan aux steppes de Langtang en passant bien évidemment par les imposantes montagnes de l’Himalaya, la beauté du Népal n’a cessé de me surprendre.
D’ailleurs, les images de l’Himalaya ont été tournées par une équipe réduite de 25 personnes, afin de pouvoir filmer des lieux normalement inaccessibles. Les personnages de Balmani et de Mukti ont ensuite été superposés sur les images à l’aide d’un ordinateur pour éviter de les exposer au froid glacial, ce que j’ai trouvé génial!

Un troupeau de yacks arpente les steppes de l'Himalaya.
En bref…
Le tigre et l’enfant a selon moi tout ce qu’un bon film nécessite: une belle histoire, des personnages attachants, du suspense et finalement, un beau message.
Tout au long de l’intrigue, on voit aussi la relation entre Balmani et Mukti évoluer, passant de parfaits inconnus à meilleurs amis. Il est d’ailleurs assez impressionnant de voir un jeune garçon aussi à l’aise avec une créature qui, si provoquée, peut rapidement se transformer en machine à tuer!
De plus, je ne connaissais presque rien sur le Népal auparavant, et ce film m’a permis d’apprendre un tas de choses dessus!
Toutefois, si je devais lui trouver un point négatif, je dirais que j’ai trouvé dommage de ne pas avoir vu Balmani vivre avec sa famille quand il habitait à Katmandou. La ville est magnifique et pleine de vie et j’aurais aimé y rester plus longtemps pour en apprendre plus sur elle.

Et toi, as-tu envie d’aller voir ce film?