« Rondelles » et « gardien de but » : la langue du hockey est québécoise !
Aller patiner au skating ring. Ça sonne bizarre, non ? C'est pourtant ce qu'on a longtemps dit avant que le mot « patinoire » soit inventé. Savais-tu que c'est au Québec que le mot a fait son apparition ? En fait, il y a tout plein de mots du domaine du hockey qui ont été inventés ici, et qui sont maintenant connus dans toute la francophonie. On te raconte ça !
René Lecavalier : la voix du hockey
C’est René Lecavalier, un journaliste sportif, qui a créé ce nouveau vocabulaire. Il a animé plusieurs émissions sportives, et a même couvert à la radio les Jeux olympiques de Montréal en 1976, et les Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.
Quand il a commencé à parler de sport à la radio, c'est-à-dire il y a plus de 70 ans, les mots utilisés pour en parler étaient majoritairement anglais. Pourquoi ? Tout simplement parce que la plupart des joueurs et des entraîneurs parlaient anglais.
« Le goaler passe la puck à l’opponent et shoot dans le goal ! »
Tous ces mots anglais ne sont pas très clairs pour quelqu’un qui parle français... non ? René Lecavalier s’est rendu compte qu’il était difficile pour les francophones de comprendre tout cela. Il a donc commencé à chercher des mots en français pour décrire tout ce qui se passait sur la glace.
Cette phrase est donc devenue : « Le gardien de but passe la rondelle à l'adversaire qui lance et compte ! »
Et c’est le but !
C’est à René Lecavalier qu’on doit les expressions ou mots « mise en échec », « gardien de but », « hors-jeu » et même « rondelle ». Les autres journalistes sportifs francophones et les fans de hockey ont par la suite commencé eux aussi à utiliser ces termes.
De fil en aiguille, ce vocabulaire s’est répandu partout au Québec. Et même ailleurs !
Et toi, est-ce que tu regardes souvent le hockey ?